LES MOTS DU BORD

Louise Comont (Interaction) : « On s’est retrouvĂ©s un moment sans aĂ©rien et sans pilote en se demandant comment on allait faire pour arriver jusqu’au bout mais le problĂšme a l’air d’ĂȘtre rĂ©solu, donc tout va bien ! Les voiles commencent Ă  s’ouvrir, mais lĂ  je pense qu’on va arriver vers les Açores, on on attend une grande dĂ©pression (
) LĂ , on est Ă  25 nƓuds quasiment et on fait du 10 nƓuds donc on va vite rĂ©duire la taille du spi.

Franchement c’est passionnant, je suis contente d’ĂȘtre avec les gars qui eux savent bricoler beaucoup plus que moi en tout cas, parce que les histoires de moteur et d’informatique, c’est des domaines qui me dĂ©passent encore un petit peu. J’apprends beaucoup (
) LĂ  je vais aller mettre ma sĂšche pour aller Ă  l’avant et faire des manƓuvres on ne va pas tarder Ă  changer de spi on s’y prĂ©pare. Au portant ça va mieux les dĂ©pressions qu’au prĂšs comme on a eu au dĂ©part donc ça devrait aller. »


William Mathelin Moreau (DĂ©kuple) : « Les Canaries ça va ĂȘtre ce soir, on n’est pas trĂšs loin, on doit ĂȘtre Ă  70 milles mais comme ça va tamponner un peu devant donc on devrait passer cette nuit c’est sympa ça fait une petite balade, on va sentir les odeurs de la terre, je ne suis jamais passĂ© devant en plus donc c’est une belle occasion. VoilĂ  aprĂšs la mĂ©tĂ©o derriĂšre, ce n’est pas si simple mais elle n’est pas si simple non plus pour nos amis du nord donc tout est ouvert on espĂšre qu’il y a quand mĂȘme de l’alizĂ© qui va se former. Mais plus on avance, plus ça va dans le bon sens pour nous donc on y croit.

On teste plein de choses sur le bateau, donc c’est hyper intĂ©ressant. On a encore des progrĂšs Ă  faire je pense, mais on s’accroche et puis c’était difficile parce qu’on sait que le Pogo d’Everial est trĂšs rapide dans les conditions qu’on a eues hier aprĂšs-midi, qui sont vraiment des conditions d’alizĂ©s dans t 13/18 nƓuds. C’est vraiment son range de vitesse favorite. On va cravacher pour rester pas trop loin.»


Carlos Manera Pascual (Groupe SNEF) : «  C’est sportif, mais on est tous les trois en bonne forme. On commence Ă  voir qu’on peut gagner des milles. Cette nuit, on a eu 20-22 nƓuds cette nuit sous spi. Et lĂ , le vent mollit un peu Ă  20-17 nƓuds avec 1,5 mĂštres de vagues. On vient de passer sous gennaker pour lofer (remonter) un plus en direction de Santa Maria avec le vent qui va vite se renforcer en approche du nord du systĂšme dĂ©pressionnaire.  J’apprends beaucoup de choses en termes de manƓuvres et de rĂ©glages, aux cĂŽtĂ©s de Xavier et Pierre qui poussent le bateau. 

C’est aussi la premiĂšre course que je dispute en français et j’essaye aussi de progresser sur cet aspect lĂ  ! »


Nicolas Jossier (La Manche Evidence Nautique)  : « C’est Alberto Bona qui met Ă  disposition la piĂšce Ă  remplacer. Un jeune coureur du projet l’apporte ce soir aux Açores. DĂšs qu’on arrive, on remonte la piĂšce ; et on repart (
) 

C’est vrai que ce matin j’avais envie de changer de sport ! Mais le fait que les choses ont l’air de bien s’organiser, cela met du baume au cƓur. La course n’est pas finie. On a une premiĂšre avarie, on est repartis. On a une deuxiĂšme, et on va repartir. On n’en aura pas trois, j’espĂšre !  »

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OlĂĄ Santa Maria ! 

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