J-2 : « Dolce vita » et école buissonnière belliloise

Pour une première, c’est déjà une réussite. Le succès de la Niji40 se mesure à l’aune de l’engouement des skippers, qui ont volontiers répondu à l’appel de cette transat de printemps. Des Figaristes par ci, des Ministes par là, et des champions en pagaille composent un plateau international de premier choix où les Italiens, au nombre de sept,  pointent en force.

© JM Liot / Niji40


Le jeu incertain des pronostics


Au jeu de la composition des équipages de trois marins, l’alchimie des compétences fonctionne et brouille les pistes en matière de pronostics. À 48 heures du départ, une seule certitude l’emporte : celle de l’incertitude garantie quant au dénouement de la cavalcade océanique promise à bord de Class40 de dernière génération affichant fièrement leurs belles rondeurs, gage de performance aux allures portantes. La bataille s’annonce torride. Chaque place du classement se disputera très cher, faisant planer le risque de voir, à terre, les passionnés condamnés à se révéler des accros de la carto. 


Parmi les 13  équipages, ceux d’Everial, de Groupe SNEF et d’Amarris où se bousculent des spécialistes du circuit Figaro, à l’image de Corentin Horeau, vainqueur en titre de la Solitaire, joueront à coup sûr des coudes dans les premières lignes du classement. Mais gare aussi aux valeureux Ministes, qui viennent en nombre gonfler les rangs des prétendants aux places d’honneur. Parmi eux, citons Carlos Manera Pascual, lauréat de la sélection ouverte sous le signe de la transmission par Xavier Macaire, qui a souhaité inviter à bord de Groupe SNEF un talent prometteur du large. L’Espagnol de 26 ans, 2è de la dernière Mini-Transat dans la catégorie des prototypes, a gagné son ticket et ne boude pas sa chance de disputer cette transat au meilleur niveau d’apprentissage au cœur d’un plateau très international avec la présence remarquée d’un autre Catalan, Pep Costa, et de l’Irlandais, Tom Dolan. Ces deux Figaristes qui vivent et s’entraînent en Bretagne, viennent en renfort de l’équipage le plus européen, celui d’Amarris, emmené par le Brestois  Gildas Mahé.

Mais parmi les skippers étrangers, difficile de ne pas souligner la présence des Italiens, qui débarquent en force. Beaucoup de ces marins transalpins parlent un français impeccable à l’accent chantant, qui donne ce samedi marqué par l’apparition fugace du soleil, un air de « Dolce Vita » aux quais de Palais.  Au nombre de sept, ils se répartissent dans  trois équipages, ceux de Tyrolit et d’Influence 2, et celui Acrobatica mené par Alberto Riva qui a fait appel à Jean Marre et au très réputé Benjamin Schwartz comptant parmi les équipiers les plus convoités des circuits IMOCA et Ultim. 



« Onda azzurra » dans la course au large



Après la victoire remarquée d’Ambrogio Beccaria sur la dernière Transat Jacques Vabre, dans la même lignée que celle de son compatriote Giovanni Solidini en 2007, la « onda azzurra » n’a visiblement pas fini de déferler dans la course au large. À bord de Tyrolit, Lucas Rosetti, vainqueur de la dernière Mini Transat dans le camp des  bateaux de série convient que « c’est un bon moment pour la voile italienne qui connaît une vraie consécration sur le circuit Mini, mais aussi en Class40 avec la victoire récente d’Ambrogio Beccaria sur la dernière Transat  Jacques Vabre ». Le Milanais, tête de pont de cette vague à la barre de son Musa40, un bateau 100% italien, tant en termes de conception, que de construction. Autre signe qui ne trompe pas sur cette montée en puissance italienne, la présence de trois de ces Class40 sur les 13 scows réunis par la jolie flotte de la Niji40.

Ce vendredi, premier jour de festivités au port de Palais, est aussi la journée des enfants. Ce matin, les équipages sont venus à la rencontre de 13 classes, où ils se sont volontiers pliés au jeu des questions toutes pertinentes. Un moment de partage dans les écoles qui révèle que la transat n’a pas son pareil pour susciter les curiosités et éveiller les imaginaires des plus jeunes des deux côtés de l’Atlantique….

© JM Liot / Niji40

SLAM, la marque italienne de vêtement technique et de sportswear a installé son nouveau showroom à Lorient et se déploie sur le territoire français avec une quarantaine de nouveaux points de vente.
«SLAM is back » et quoi de plus pertinent que d'accompagner, en tant que fournisseur officiel, la nouvelle et  la première transatlantique (Est-Ouest) exclusivement réservée aux voiliers de la Class40 et courue en équipages de 3 : la  Niji40 organisée par la société Ultim Sailing.
Tout est réuni pour faire de la Niji40 une transatlantique de référence avec un parcours qui sonne juste et qui fait rêver «  Belle-Île-en-Mer/Marie-Galante ».
SLAM est fier d’accompagner la NIJI 40  mais aussi ses ambassadeurs comme le Class40 Everial  d'Erwan Le Draoulec ainsi qu’ Alberto Riva sur Acrobatica.

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