Les sons du large

KĂ©ni Piperol (Captain Alternance) : «  À trois Ă  bord, c’est comme, c’est un format que je connais moins car j’ai fait beaucoup de solitaire sur la Mini la Route du Rhum. Avec Thomas (Jourdren) on s’entendait bien, on savait qu’on n’aurait pas de problĂšme d’ego ou de quoique ce soit Ă  bord. On ne se prend pas la tĂȘte, on rigole bien dans les moments cool, comme dans les plus difficiles. On essaye de tirer le positif de la situation. Pour mon anniversaire, j'ai un cadeau dans mon sac, que je vais ouvrir tout Ă  l’heure. Mais sinon, cette journĂ©e dĂ©bute comme un lundi au milieu de l’Atlantique, on est au boulot. »

Damien Fleury (E.Leclerc.Ville-la-Grand) :  Â« On est en bonne posture, mais on sait qu’on n’est est pas Ă  l’abri de casser quelque chose, mĂȘme si on espĂšre pouvoir continuer comme ça. On a su lever le pied pour prĂ©server le bateau qu’on connaĂźt relativement peu. On met peut-ĂȘtre le curseur un peu moins haut que les autres, mais on essaie de se maintenir pour profiter. On a fait le plus dur de boulot
Et d’ici peu de temps, on va pouvoir renvoyer de la bĂąche et accĂ©lĂ©rer. »

Corentin Horeau (Everial) : « Moralement, c’est nickel. À bord, on est tous conscients de suivre une option extrĂȘme. Cela ne sert Ă  rien de se dĂ©moraliser pour l’instant , la route est difficile pour eux aussi dans le nord. Ils sont trĂšs rapides, mais il reste encore 7 et 10 jours donc il peut se passer plein de choses. On dĂ©couvre le format Ă  trois. LĂ , contrairement au solitaire ou au double, on est tout le temps avec quelqu’un Ă  cĂŽtĂ© ; on discute de tout et de rien, c’est vraiment sympa. Pour l'instant,  si on ne prend pas le plafond en compte, c’est une belle transat qui se dĂ©roule pour nous. C’est un format qu’il faudra retenir pour les prochaines annĂ©es
 » 

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