Cap sur Marie-Galante…
… en mode match-race ! Sur les coups de 22 heures (heure Paris), Groupe SNEF, qui progresse dans un alizé établi d’une quinzaine nœuds, empanne et passe bâbord amure en approche de l’arc antillais. À 470 milles de l’arrivée en baie de Saint-Louis, le coup d’envoi du dernier sprint en direction de Marie-Galante est donné. Une demi-heure plus tard, il est imité par Acrobatica, qui concède alors une petite trentaine de milles de retard. Xavier Macaire et les siens répliquent par un double empannage afin d’éviter qu’un écart en latéral se crée et ouvre des opportunités au trio d’Alberto Riva. C’est parti pour l’ultime bataille au bout de laquelle trois marins mériteront d’inscrire leur nom au palmarès de cette première Niji40 disputée au meilleur niveau de compétition.
Match race à tous les étages
Derrière, la bataille fait également rage dans les rangs du peloton marqué par la belle progression d’Amarris, en plein forme ce samedi. Les hommes du bord ne boudent pas leur plaisir d’avoir aussi rejoint ces vents salvateurs tant attendus. « Nous voilà dans les alizés, enfin après une transat plutôt au près. On est contents sous spi et le soleil », lâche Pep Costa, le jeune équipier de Gildas Mahé. D’autant que pour ne rien gâcher la régate bat son plein pour eux aussi, avec Captain Alternance et d’Influence 2 réunis dans un mouchoir de milles.
De quoi aussi augurer un prochain match-race à trois bateaux dans le dernier bord en direction de Marie-Galante. D’après les dernières estimation, en pôle position, l’équipage de Groupe SNEF, qui ne doit pas lâcher les yeux de ses rétroviseurs, est attendu entre le milieu de la nuit et le petit matin antillais (entre 9h, et 15h, heure Paris). Et sauf retournement de dernière, il devrait être suivi de près par le trio d’Acrobatica qui promet de tout donner pour lui voler la vedette sur la ligne d’arrivée bientôt mouillée sous haute tension en baie de Saint-Louis.